5 astuces pour rouler plus vite sans se fatiguer
5 astuces pour rouler plus vite sans se fatiguer
S’acheter un vélo tout neuf, c’est bien, mais ça ne se traduit pas nécessairement en un meilleur rendement sur le bitume. Tout le contraire de ces cinq conseils d’expert beaux, bons et (relativement) pas chers.
1- Une monture propre : Alléluia !
Les watts générés par un cycliste ont une raison d’être qui va au-delà de Strava : ils servent avant tout à vaincre différentes contraintes. Parmi elles, il y a la résistance créée par les éléments mécaniques en mouvement sur le vélo – chaîne, cassette, dérailleurs, plateau, même les axes de roues !
Plus ces pièces baignent dans l’huile (lire : sont bien entretenues), plus l’effort est facile. Et vice-versa : une machine sale et négligée demande de pousser un peu plus fort sur les pédales pour atteindre une vitesse équivalente.
Se procurer brosses, lubrifiants et autres accessoires d’entretien s’avère donc un choix payant. Jetez un coup d'oeil au Value Pack de Finish Line.
2- Le bon couvre-chef
Les rouleurs de la Montérégie le savent bien : la vitesse moyenne dépend en grande partie du vent. Une douce brise du sud n’a rien à voir avec un nordet ponctué de rafales. À défaut de contrôler les caprices de Dame nature, on travaille donc sur son aérodynamisme.
La tête, plus que toute autre partie du corps, oppose une très grande résistance. C’est pourquoi les équipementiers offrent depuis quelques années des casques qui limitent la traînée de l’air, comme le Giro Vanquish Mips. Arborer ce couvre-chef se traduit en de meilleures performances sur la plaine, parole de Grandbasilois!
3- Les roues avant le cadre
Un vélo aux lignes fluides dignes des laboratoires de la NASA va certes offrir une résistance moindre à l’écoulement de l’air. Seul problème : cet avantage se ressent véritablement des vitesses assez élevées, de celles que l’humble amateur ne fréquente guère sur une base régulière.
Celui-ci gagne plutôt à investir dans une paire de roues plus profilée et/ou plus légère, comme la Mavic Ksyrium Pro UST, synonyme de modification manifeste du comportement de sa machine. Départs moins laborieux, montées plus dynamiques, meilleures moyennes horaires... De quoi faire oublier son cadre.
4- Une fournaise, ça s’alimente
La pire erreur lors d’une longue randonnée? Ne pas s’alimenter. Au-delà du cap de 1 h 30 d’effort, les réserves en sucres de l’organisme sont sévèrement entamées. Le risque de subir une fringale est plus élevé.
La deuxième pire erreur à commettre ? Se nourrir tout croche. Les gels, barres et autres jujubes énergétiques sont conçus pour un usage sportif. Faciles à transporter et à manger, riches en glucides simples et plus complexes, on y retrouve en outre les sels minéraux (électrolytes) nécessaires à la rétention des fluides corporels. Essai de faire mieux, vulgaire banane.
5- Un mot sur le maillot
Privilégier des vêtements cyclistes ajustés n’est pas qu’affaire d’esthétique : ces fringues sont aussi plus rapides! Sans surprise, l’explication a encore et toujours trait à l’aérodynamisme.
Un maillot qui épouse les formes du corps sans clapoter dans le vent, comme le Castelli Aero Race 4.1 Solid, offre une résistance moindre à l’écoulement de l’air.
Les coureurs l’ont bien compris : les tuniques semblables à des skinsuits (mais avec des poches arrière) sont désormais la norme dans les pelotons. On garde son jersey lousse pour les pistes cyclables, ça vaudra mieux.