La couche de base

Collée sur votre peau, la couche de base doit être faite d’un tissu qui évacue rapidement l’humidité. Pour le haut du corps, un chandail ajusté et juste assez serré au cou et aux poignets offre un meilleur ajustement. Certaines compagnies proposent des coupes plus longues à l’arrière, ce qui garde le bas de votre dos à l’abri des courants d’air indésirables.

Pour le bas du corps, évitez de porter une combinaison longue sous le cuissard long comme vous le feriez en ski de fond par exemple. Cela évitera les frottements inconfortables sur le chamois. Pour plus de chaleur, le port de jambières sous le cuissard long doté d’un panneau coupe-vent à l’avant est préférable.

La veste sans manche

Le vent est un ennemi du cycliste. Plus vous roulez vite, plus vous devez déployer de l’énergie pour le combattre. Mais au-delà de la performance, le vent peut surtout transformer une sortie de vélo en un véritable enfer si vous n’êtes pas habillé convenablement dans une saison autre que l’été.

Pour se protéger du vent, la veste sans manche n’a plus à faire ses preuves. Elle gardera votre tronc bien au chaud et son dos en filet évacuera la transpiration. Ajoutez une paire de manchettes et vous avez le combo parfait pour les sorties qui commencent tôt le matin ou qui se termineront en fin de journée.

Le coupe-vent minimaliste

Le coupe-vent minimaliste n’a pas les propriétés d’un vrai imperméable, sauf qu’il peut vous dépanner avant que vous n’arriviez à bon port. Légèrement aéré afin qu’il ne vous mouille pas autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du vêtement, ce manteau léger est facilement compressible pour entrer dans une poche de votre maillot de vélo. Dès l’apparition des premières gouttes de pluie, vous vous féliciterez de l’avoir avec vous. Privilégiez un vêtement de couleur vive qui vous rendra plus visible dans la circulation automobile.

L'imperméable

L’époque où le Gore-Tex avait le monopole sur les tissus respirants est révolue. Plusieurs compagnies offrent désormais leur propre produit équivalent, sauf que la compagnie américaine demeure dans le peloton de tête.

L’imperméable cycliste se différencie de celui de la randonnée de marche principalement par sa coupe allongée à l’arrière et par l’absence de capuchon. Recherchez un imperméable avec un col qui empêchera le vent de rentrer dans votre cou, qui couvrira le haut de vos fesses et dont les manches se rendent au moins jusqu’au début de vos pouces. Des bandes réfléchissantes sur le vêtement sont aussi un ajout avantageux. Au moment de l’essayage, placez-vous dans la même position que si vous étiez sur le vélo avant de vérifier les ajustements mentionnés ci-dessus. Cela vous permettra d’éviter les infiltrations d’eau surprises lorsque vous affronterez votre première averse.

Les vêtements chauds

Si vous pratiquez le ski de fond durant l’hiver, les vêtements performants de ce sport pourront être utilisés sans problème lors de vos sorties cyclistes tard en automne ou tôt au printemps. Prenez toutefois soin d’enfiler des couvre-chaussures doublés afin de garder vos orteils bien au chaud face au vent glacial.

Et si vous êtes incapable de décrocher du vélo et que vous passez tout l’hiver dans les sentiers en fatbike, l’investissement dans une paire de bottes conçues pour cette pratique sera aussi profitable à vos premières sorties sur route une fois le printemps venu.

Les mitaines de style « pinces de homard » sont un incontournable pour garder vos mains au chaud. Elles offrent un confort qui s’apparente aux mitaines, mais leurs trois doigts permettent de mieux contrôler le guidon et surtout, d’être en mesure de changer les vitesses et de freiner plus facilement.

Les garde-boue

Auparavant, ils étaient massifs, en métal et compliqués à installer. De nos jours, les nouvelles générations de garde-boue s’installent plus facilement. Le métal est resté, mais le plastique a fait son apparition. Les modèles métalliques demeurent en permanence sur le vélo, tandis que ceux en plastique, légers et malléables, peuvent être installés et retirés rapidement au gré de la météo. Peu importe le matériau, vous resterez bien au sec et bien propre après votre sortie.

Les phares de vélo

Les gens d’un certain âge se souviendront des dynamos fixées aux pneus de leur vélo. L’énergie déployée permettait au phare d’éclairer la route. La technologie de l’éclairage a fait des bonds de géant depuis cette époque, notamment avec l’arrivée de l’éclairage DEL. Des lumières puissantes et légères permettent désormais aux cyclistes de rouler en voyant au loin tous les obstacles qui ponctuent votre parcours, même en vélo de montagne ! Attention si vous roulez l’hiver, car le froid diminuera la durée de vie de la batterie.

Les phares sont indispensables pour bien voir, mais ils le sont aussi pour être bien vu. Pour quelques dizaines de dollars, des feux blancs et rouges de types DEL peuvent demeurer en permanence sur votre monture. Les automobilistes vous verront de loin et pourront préparer leur dépassement sécuritaire grâce à ces lumières qui offrent différentes options de clignotement. À noter que ces modèles utilisent de moins en moins des piles alcalines, mais plutôt un système de recharge par prise USB.

Système antivol

On ne le dira jamais assez, un cadenas de qualité est un excellent investissement pour protéger votre vélo contre le vol. Les chaînes sont pratiques, car elles permettent un ancrage à beaucoup plus d’endroits qu’un cadenas en U.

Plusieurs modèles pliables ont fait leur apparition sur le marché. Légers et polyvalents ils n’offrent toutefois pas la même résistance que les cadenas en U dans les différents tests indépendants.

L’utilisation d’un cadenas en U et d’un câble d’acier est une combinaison gagnante pour décourager les voleurs. Le câble d’acier permettra d’attacher les deux roues du vélo au cadenas en U, ce qui vous évitera d’avoir à les desserrer au moment de verrouiller votre vélo.